Lâcher prise, faire confiance et prendre un risque

Transgenre, transsexuelle, transidentitaire, trans, femme trans…

 

Je crois que je suis prête à lâcher prise, à faire confiance à mes 3 psychiatres et à voir la transition comme un remède possible à ma souffrance !

Le psychiatre 1 = Hubert, pense depuis 1 an que je suis transgenre (et que cette fois il ne se trompe pas !), il est OK pour me faire lettre pour hormones et pour vagino-plastie

Le psychiatre 2 = Guetta, pense que je suis trans, il n’a jamais eu aucun doute, il est OK pour hormones et vagino-plastie.

Le psychiatre 3 = Machefaux, que je n’ai vu qu’une fois, pense que j’ai une dysphorie de genre « évidente » et que je dois cesser de pense que la transition est un truc kamikaze ca c’est faux, selon lui ca peut même me rendre heureuse !

Donc je vais commencer les hormones, au moins quelques mois, pour voir…

J’ai rdv le 22 novembre avec spécialiste pour en parler…je ne sais pas si je vais y aller en femme…j’hésite !

Qu’est ce que j’ai à perdre ?

Santé ? Sur 3 mois peut de chance de ruiner ma santé, d’autant plus que now je mange sain.

Vie sociale si j’ai des seins ? Bah j’ai pas de vie sociale ! Vie sexuelle ? Bah je suis 100% passive et j’aime la bite, donc pénétrer des gens ne m’intéressent pas du tout.

Vie amoureuse ? Quand je sors avec une femme je suis plus dysphorique que quand je suis seul, être en couple accentué le malaise donc j’ai laissé tomber l’idée de sortir avec une femme. J’envisage par contre sérieusement (depuis 2 ou 3 ans) de sortir avec homme et les hormones peuvent m’aider à être plus féminine et donc à plaire plus aux hommes et aussi et surtout peut être avoir des sentiments pour un homme (jusqu’à présent ne m’autorisait pas ca, j’avais comme un blocage mental alors que j’aime pourtant le sexe avec les hommes !).

Donc je vais tester la solution que propose la médecine moderne : thérapie hormonale !