Théorie du genre ou du transgenre ?

Travesti, transgenre, transsexuelle

Les anti LGBTQ parlent de théorie du genre comme d’une sorte de complot mondial visant à faire on ne sait pas trop quoi à on ne sait pas trop qui.

Les associations LGBTQ parlent du genre dans le cadre des roles sociaux de genre (qui seraient socialement construits) ou dans le cadre de la notion d’identité de genre (une vérité intérieure).

Selon les associations il n’y a aucune théorie mais une réalité, celle de l’identité de genre, une sorte de réalité psychique qui serait présente chez tout le monde, très importante pour se sentir bien et l’exprimer serait un droit fondamental pour un humain.

Cette vérité intérieure serait basée sur ce qu’on pense  » se sentir  » : je me sens femme DONC je suis femme ET toute personne qui dit que je ne le suis pas est transphobique !

C’est cette histoire de   » se sentir  » qui me fait penser que le concept de genre est une théorie au sens discutable et non un fait scientifique.

Et dire que tous ceux qui questionnent ce ressenti  sont transphobiques me parait totalitaire.

Je dirais que la théorie du genre est un ensemble d’hypothèses vérifiées en partie par l’analyse et comprenant les idées suivantes :

  • le sexe et le genre sont des notions différentes
  • le genre ne découle pas du sexe et le sexe ne découle pas du genre
  • le sexe : biologique et corporel
  • le genre : psychique et social
  • un corps mâle ou femelle ou intersexe peut avoir un genre homme, femme ou autre
  • en cas de non concordance entre le sexe et le genre il y a risque dysphorie de genre
  • il existe plusieurs niveau d’intensité de dysphorie de genre
  • la dysphorie de genre peut se diminuer si la personne qui en souffre adopte le comportement social et/ou l’apparence physique du genre qu’elle pense avoir

Le problème de cette théorie c’est qu’elle dit qu’on peut changer un mâle en femme puisque femme relève du psychologique et non du biologique MAIS qu’elle tente de changer la biologie via des hormones et des chirurgies.

Et c’est ce coté changer la biologie qui fait bloque les gens je pense.

Mais après tout, on change déjà la biologie pour x autres raisons que le genre : dopage pour gagner des compétitions sportives, chirurgie esthétique pour plaire,  contraception pour baiser librement, viagra pour bander…donc pourquoi pas pour faire coller son corps à un genre qu’on pense avoir ?

Le problème ici est que les trans veulent imposer leur vision aux autre en taxant de transphobique toute personne qui n’adhèrent pas à leur vision du genre et cette logique me pose problème.

Transphobique pour moi c’est penser que les trans sont inférieurs et non penser qu’ils ne sont pas femmes.

Pour moi une personne trans n’est pas une femme, elle n’est pas non plus un homme, elle est trans mais elle ne vaut pas moins qu’une femme et devrait avoir les mêmes droits.

Vouloir à tout prix se dire femme, jusqu’à dire qu’on est femme à la naissance et qu’on l’a toujours su me parait DINGUE !

Ce qui fait peur aux gens et donc bloque les droits des trans c’est que si le genre n’est pas dépendant du sexe alors l’identité de tout le monde devient incertaine et toute personne avec une bite est peut être une femme qui s’ignore ou qui se cache !

Et l’incertitude et la remise en cause de ce qu’on pense être font PEUR !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le suicide trans ?

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Je pense assez souvent au suicide. Depuis environ 7 ans. Soit depuis une rupture amoureuse avec une femme qui me donnait une sens au fait d’être homme.

Quasi toujours cette idée de suicide est lié au genre ou au sexe.

Je peux y penser si je me dis que je vais être handicapée ou gravement malade par exemple mais l’idée est surement banale de se tuer si on est diminué gravement. Le faire car on n’est pas femme est moins banal.

Je vais essayer de lister pour la x ième fois les moments où je pense au suicide car j’aime bien lister et ça m’aide à comprendre.

L’idée suicidaire la plus fréquente est une idée de suicide à moyen/long terme.

Elle consiste à penser que ma vie ne me convient pas car je ne suis pas une femme mais qu’il est plus rationnel de rester homme que d’être trans.

Je me dis que je tiens le coup jusqu’ici en homme mais qu’un jour viendront se greffer d’autres problèmes (santé, argent, mort de mon père…) et que ces problèmes seront la goutte de sperme qui fera déborder les couilles et alors je devrais me tuer un peu malgré moi car incapable de gérer le quotidien.

Ce projet de suicide n’est pas urgent quand il apparait mais il est très réaliste et risque de se produire un jour.

C’est on peut dire une sorte d’idée suicidaire structurelle, toujours présente en background et ne nécessite pas une cause extérieure.

La 2 ème forme de suicide est une forme plus soudaine, plus violente, plus fluctuante et elle est provoquée par la vision des femmes.

Par exemple voir une femme dehors qui me plait peut me donner envie de me suicider vraiment pendant 5, 10, 15 minutes.

Il y alors une forme de dépersonnalisation où je me dis que je devrais être elle et que je ne le suis pas et que donc je dois me tuer. Je me sens comme anéanti. Au fond du trou. C’est une vraie envie d’en finir de suite, sans rien planifier.

C’est une idée suicidaire très impulsive, qui peut arriver n’importe quand mais qui n’arrive pas souvent (quelques fois dans ma vie mais assez récente donc normal que peu fréquente sur l’ensemble de ma vie) et qui ne dure pas plus que quelques minutes.

J’ai enfin une 3 ème forme de suicide qui est un mélange des 2 autres et que j’ai depuis longtemps.

C’est quand je suis dans le fantasme d’être une femme, que je regarde un truc porno pour évacuer la pulsion, que je me branle et que tout retombe, que je me dis que je ne suis pas pas femme, pas trans mais juste un homme pervers soumis à ses fantasmes et que jamais je ne vais changer de sexe.

C’est bien l’idée de ne pas être trans qui provoque l’idée de suicide, un suicide sans date précise, quand j’en aurais marre de toute cette comédie sexuelle !

Donc dans les 3 cas le suicide est lié à l’idée que je ne suis PAS femme ou PAS trans mais homme en robe qui fantasme pour une motivation sexuelle et non identitaire.

En quelque sorte je veux me tuer car je me sens imposteur en homme (premier cas où je me dis que je devrais être femme ) ou imposteur en femme (3 ème cas où je me dis que je suis un mec qui fantasme). Et dans le 2 ème cas je veux me tuer car il y a une perte de quelque chose, un vide psychique provoqué par le constat que je ne suis pas la femme qui me plait !

Parfois après que je me branle je ne pense pas au suicide, je peux redevenir normal, mec plus ou moins viable en mec.

J’ai noté que le suicide lié au sexe était lié au porno et donc à la vision d’une femme. Quand je me branle sans regarder de porno, avec juste l’idée que je suis femme sans voir de femme en vrai ou image online alors il n’y a pas d’idée de suicide mais plutôt un bien être après l’éjaculation.

Et la sensation de redevenir un mec normal arrive quand j’ai pu rester en femme  pendant x heures.

Je crois que l’éjaculation est alors un moyen d’en finir, de conclure une expérience de travestissement en soi suffisante pour retrouver un niveau de tension psychique faible mais en rien un objectif ou le moyen de soulager le mal être. D’ailleurs il peut m’arriver de ne pas me branler et de revenir en mec.

Alors que quand je me branle en regardant un truc porno ou en pensant que je suis une femme je suis plus dans la recherche d’une évacuation de la tension via le sexe, avec comme idée d’éjaculer le plus vite possible.

Le porno est à double tranchant car il me rapproche de la situation 2 où je vois que je ne suis pas femme en me comparant à un corps femelle et ça me MINE !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Trans regrets ?!

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http://www.jsm.jsexmed.org/article/S1743-6095(16)30157-6/abstract

Impuissance ?!

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Je viens de me dire la chose suivante : je suis un impuissant mental !

Ma bite fonctionne normalement, je bande bien pour mon âge, mais je n’ai aucune envie de bander, aucune envie d’utiliser ma bite  comme un homme en l’enfonçant dans un trou.

Je n’ai aucune envie de sauter une meuf. Ni de sauter personne. J’ai envie de me faire sauter, par un homme viril !

Je me demande du coup si ce n’est pas une sorte d’impuissance mentale.

Ma bite fonctionne malgré moi et je préfère ne pas bander (ou bander très mou) quand je me branle !

La pulsion is back !

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Après un bon mois sans vraiment penser à changer de sexe, un mois où je me suis dit que je n’étais pas trans mais fantasmeur, voilà que la pulsion revient d’un seul coup, après avoir regardé 3 minutes de trucs porno online !

Là, je me dis que je baise depuis quasi 10 ans avec des hommes (je suis toujours en femme), que je trouve ca x fois plus épanouissant qu’avec une femme et que JAMAIS je n’ai vu ceci comme du sexe gay.

D’où forcement je me considère de façon non forcement consciente (disons latente puisque je me demande si je suis trans) comme FEMME !

Or j’ai un corps mâle et quand on se perçois femme avec un corps mâle alors on est dans une situation TRANS !

Mais pour moi cette situation signifie transition et transition signifie SUICIDE SOCIAL !

Donc j’ai une très bonne raison de ne pas vouloir être trans et d’essayer de me convaincre que je ne suis pas trans.

Mon psychiatre n°2 continue à dire que je suis trans, enfin que j’ai un genre femme, alors même que je conteste son « diagnostic » depuis 1 mois !!!!

Bref, j’ai une araignée collée au plafond !