Auto-étotisme travesti ou trans ?

Travesti, transgenre, transsexuelle

J’ai toujours été peu attirée par le corps des autres, par l’idée de jouir du corps de l’autre, je n’ai jamais eu besoin de l’autre pour m’exciter.

Donc j’ai toujours été assez auto-suffisant dans la gestion de la libido et je pouvais évacuer sans avoir besoin de quiconque.

Ainsi, quand je sortais avec des femmes, j’avais une activité sexuelle normale d’homme mais je préférais de loin me goder chez moi en portant des bas en imaginant que j’avais une femme qui se fait baiser par un homme pour évacuer la pulsion sexuelle.

Je n’avais aucune honte ni culpabilité et toutes les meufs savaient ce que je faisais chez moi.

Ca m’a toujours paru normal, naturel, évident que c’était comme ça que je devais jouir : de façon passive, comme une femme.

Et j’ai commencé à explorer les sensations anales sur moi même bien avant de baiser une femme puisque j’ai du commencé à m’enfoncer des trucs dans le cul à l’adolescence alors que les femmes j’ai commencé à 22 ans, sans motivation réelle et en trouvant ça plutôt décevant;

Pour dire : la première expérience fut avec une copine de classe, elle avait 5 ans de plus que moi et beaucoup d’expérience (elle avait eu une 10 aine de mecs). Elle était amoureuse de moi depuis 6 mois et moi je ne voyais rien. Une fois j’ai parlé avec elle au téléphone pendant 10 heures je crois et ça s’est terminé en dialogue sexe où elle disait vouloir de ma bite !

Moi, lui faire dire qu’elle voulait de moi me suffisait, je me sentais désiré et je n’avais pas envie de baiser. Quand je l’ai revue à la fac je me suis un peu moqué d’elle !

Puis un peu plus tard on est allé joué au billard avec un ami qui était obèse et elle.

Durant le billard elle m’avait excitée et on est allé chez elle  tous les 3.

Chez elle elle a commencé à me toucher, avec ses jambes, j’ai joué le jeu et petit à petit ça faisait un peu intime. Mon pote a commencé à se sentir en trop et voulait partir. 

Je lui ai dit que j’allais le raccompagner en voiture car je crois qu’il n’y avait plus de métro. Il  dit non ça va. Donc je suis resté sur place avec la meuf sans lui. Et je suis passé à la casserole !

Je me souviens avoir surtout eu envie de lui bouffer la chatte, je ne me souviens pas du coit donc ça n’a pas du être une révélation !

En partant je me suis dit 2 choses :

– finalement mon pote obèse a raison de préférer les glaces, c’est mieux que le sexe

– est ce que je sors avec cette meuf now, est elle assez belle pour moi, est ce que les gens vont se foutre de moi si je sors avec elle dehors ?

Je suis resté 5 ans avec cette meuf et finalement j’ai été amoureux d’elle.

Elle habitait pas loin de porte de Saint Ouen et il y avait pas mal de trans putes. 

Une fois elle en a vu une chez un commerçant et m’a dit qu’elle s’était dit : « j’espère que que je ne vais pas un jour le voir comme ça » en pensant à moi.

Ce qui signifie que j’avais du lui en parler assez souvent de mon envie d’être femme.

Si j’avais juste dit que j’aimais enfiler des bas de temps en temps elle n’aurait pas pensé ça.

Je me souviens qu’après le sexe j’étais souvent irrité, tendu, selon elle j’étais désagréable donc elle me disait souvent de rentrer chez moi car j’étais chiant. 

Du coup j’ai quasi jamais dormi chez elle, faut dire qu’il avait un lit une place et que pour avoir  place il fallait mettre un matelas au sol donc pas très pratique dans un studio.

De plus c’était un meuf assez gravos car elle ne faisait pas le ménage donc c’était crade chez elle et il n’y avait jamais rien à manger car elle faisait des régimes, je ne l’ai jamais vu cuisiner une seule fois en 5 ans et son père venait pour faire la vaisselle !

Une fois alors que je faisais les courses pour elle en bas de chez elle elle me dit d’acheter des gobelets en plastic car tous ses verres sont sales, c’est dire la meuf !!!

Une fois j’avais acheté des trucs sucrés, que j’ai voulu laisser chez elle pour la prochaine fois,  elle m’a dit que je ne pouvais pas stocker ça chez elle et que je lui rappelais les dealers qui te file un truc pour te rendre accro !

Bref, le sexe avec les femmes ne m’a jamais rendu épanouie ! 

Je ne me forçais pas, j’étais excité quand on était l’un contre l’autre et comme j’ai une bite et bien elle réagissait mais c’était plus le lien affectif, le fait de me sentir amoureux, sans me dire que j’étais un homme qui allait baiser une femme et qu’il trouvait ça super désirable comme activité, qui me motivait à agir en homme au lit.

Donc quelque part j’étais comme une fille dans la relation : je baisais pour avoir un lien, le lien comptait plus que l’acte sexuel.

D’ailleurs one disputait souvent et parfois on ne se parlait pas pendant 1 semaine ou 2 et ça me perturbait, quand on se réconciliait j’avais l’impression qu’un grand fardeau partait, que je revivais.

Je me souviens que j’avais beaucoup de mal travailler quand on se disputait, je ne pensais plus qu’à la dispute puis à me réconcilier et je n’avais plus du tôt la tête à travailler.

D’ailleurs je m’étais déjà demandé comment les autres faisaient pour se concentrer quand ils avaient des problèmes de couple la veille  !

La relation était importante, jamais je n’aurais baisé avec une autre femme pour du sexe.

Elle, m’a trompé 2 fois en disant qu’elle se cassait puis est revenue rapidement. Durant la 2 ème ruptures j’ai rencontré une meuf pendant 4 mois puis elle m’a recontacté et je suis retourné avec elle.

Bref, c’était une histoire un peu compliquée car elle avait un grain et que moi j’en avais 2 !

Et je crois que j’ai compris pourquoi les gens aimaient le sexe il y a 2 ans, après 7 ans de sexe avec les mecs en femme en me disant à chaque fois « c’est pas non plus mon truc » car pendant 7 ans je me voyais comme un homme ou comme un travesti et non comme une femme.

Il y a 2 ans j’ai commencé à me dire que je n’étais pas un homme mais une personne transgenre, une sorte de genre entre homme et femme et du coup ça m’a permis de me laisser allers au lit avec un homme et de me sentir A MA PLACE.

L’expérience sexuelle en soi n’était pas terrible car mec pendant mou, moche, vieux, petit, gros mais il était poilu et viril donc il m’attirait quelque part.

Maisj’ai trouvé l’expérience globale super épanouissante, je crois que jamais je ne m’étais sentir aussi à ma place au lit avec quelqu’un ! Le sexe semblait avoir un sens et ne plus être un truc mécanique pour rendre service comme avec les femmes.

J’avais déjà baisé avec lui 5 ans avant en trouvant ça horrible car il voulait me foutre à poils, se mettre à poils et m’embrasser…

Entre entre temps j’ai commencé à embrassé des hommes, à me sentir non homme, à ne plus fréquenter de femme et donc c’est à partir du moment où je ne me suis plus sentir homme que je m’autorisait à me sentir femme et à me comporter comme telle sans honte au lit.

Je me suis dit très vite en rentrant dans sa chambre pour me faire sauté après avoir flirté dans la salon  : »c’est ça la vie qu’il te faut, une vie sexuelle et AMOUREUSE en femme avec un homme viril ».

Je me suis vraiment sentie super bien, avant le sexe, pendant le sexe et après le sexe. Je suis rentrée en femme en vélo la nuit ensuite, j’ai fait 20 km en femme ! C’était une sensation de liberté très agréable !

Ca a été une petite révélation avec ce mec. Je l’ai revu une fois mais on n’a pas baisé car il n’a pas senti le truc (et probablement moi non plus), mais on a parlé et finalement ça m’a suffit de passer une soirée en femme avec un homme.

Depuis j’ai du baiser 1 fois avec un autre mec avec qui ça c’est très bien passé et peut être avec un autre avant avec qui c’était ok. 

Et j’ai flirté dans une voiture plusieurs fois avec un 3 ème mecs et j’ai trouvé ça super cool même si c’était une tache impuissante !

Ah oui, j’ai sucé un mec plusieurs fois mais c’était pour être en femme et le convertir car c’est un anti gay anti trans !

Ah oui, et une fois un mec avec qui j’avais déjà baisé m’a enculé dans une voiture contre 20€ !

Donc je pense qu’on ne peut pas dire que je suis un sex addict qui veut être en femme pour uniquement baiser.

5 mecs en 2 ans, 2 pénétrations anales, c’est plutôt signe d’une libido basse, non ?

Ah oui, j’ai sucé des mecs en clubs il y a 1 an…mais pas de sodomie !

Bref, quand je vois ce que raconte les travestis, qui baisent 1 fois par semaine, je me dis que je suis plus dans une libido trans qui lutte pour trouver une vie sexuelle qui permet d’évacuer la pulsion féminine que dans une libido de mec habillé en femme qui veut éjaculer non stop !

Je précise que quand ces mecs me baisent ils ne touchent jamais ma bite et je n’éjacule pas avec eux, je me comporte vraiment comme si je n’avais pas de bite.

Je peux me branler chez moi pour évacuer ce qui reste de libido et passer à autre chose mais rien que le fait de me faire prendre le trou, de sentir un homme en moi, dans ma bouche ou dans mon anus permet d’évacuer la pulsion et je trouve que c’est bien mieux que le sexe avec une femme en éjaculant !

En fait avec les femmes je me sens exploité car je me dis que y’a que moi qui prend du plaisir et que je dois lui en donner. Avec un homme je pense à MON plaisir et comme par magie ce que je fais pour mon plaisir fait jouir le mec !

Donc avec un mec y’a vraiment une complémentarité, une sorte de symbiose que je n’ai jamais sentie avec une femme quand je fais le mec. 

D’ailleurs c’est assez parlant : avec une femme je dis que « je fais l’homme » alors avec un homme je dis que je me « sens femme ».

Je crois que c’est évident qu’en homme je suis incapable d’avoir une vie sexuelle épanouissante et j’ai envie de dire d’avoir une vie tout court vu ce que je fais de la mienne depuis 10 ans !

Donc je me dis que peut être ce bien être sexuelle et identitaire en femme au lit avec un homme, cette sensation d’être A MA PLACE, que les choses ont une sens, je pourrais le vivre dans la vie de tous les jours si j’avais un rôle social de femme.

Mais difficile de savoir car entre 7h en femme avec un mec qui aime les trans et 24h/24 en femme dans une société anti trans ce n’est pas la même chose !

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Dysphorie de genre : on s’y habitue !

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La dysphorie de genre…tout un programme !

J’ai déjà expliqué ce que c’était donc je ne vais rentrer dans les détails mais voici comment je la comprends :

On se sent mal, insatisfait, plus ou moins en permanence, de façon plus ou moins forte, c’est très fluctuant allant d’une sensation d’anxieté, d’irritabilité (après le sexe en homme chez moi par exemple), de tristesse (assez latent chez moi), d’apathie (j’ai ca en toile de fond via la proscrastination).

Parfois le mal être est tel que je pense très clairement au suicide mais comme il fluctue je n’ai pas le temps de monter un projet viable de suicide ni même de faire un suicide impulsif.

Et comme elle vient du genre cette dysphorie à savoir du fait d’avoir un genre femme avec un corps mâle et une vie sociale de mec  on exprime en parallèle de ces symptômes des fantasmes/désire/envie/idée de changer de sexe, de modifier son corps pour devenir femme.

Mais on ne fait pas forcement le lien. Parfois on peut même penser que cette envie est un symptôme dans le lot et que la cause est commune à savoir une maladie mentale ou une structure mentale bordeline ou psychotique qui provoque le mal être ET l’envie de changer de sexe.

Donc avant  de se dire qu’on va mal car on un problème de genre qui ne colle pas au corps ca peut prendre x années !

Et un des trucs qui empêche de se rendre compte de ce qui se passe est le fait de developper une certaine tolérance à ce mal être, à le considérer comme tout à fait normal, comme l’état par défaut chez soi et chez tout le monde.

Du coup on va mal mais on ne s’en rend même plus compte et on se rend encore moins compte de pourquoi on va mal.

Parfois on peut avoir une vie tout à fait réussie et enviable (argent, job, famille, amis, position sociale) vu de l’extérieur et donc avoir un mask hyper efficace, tellement efficace qu’on supporte la dysphorie pendant 40 ans.

Certains trans peuvent tenir à vie avec le mask mais la plupart finissent par craquer, le mask se fissure et on réalise qu’on va mal et à quel point on va mal.

Et parfois on peut même avoir une vie qui pour t’extérieur parait ratée (mon cas puisque je n’ai ni job, ni argent, ni carrière, ni femme, ni enfant, ni position sociale et que je m’embrouille souvent avec les gens…) et penser que tout va bien car on est un peu anesthésié par la dysphorie ou qu’on s’est déconnecté des émotions pour ne pas sentir la dysphorie.

Voilà pourquoi tous les trans ne disent pas qu’ils sont des femmes à 8 ans et pourquoi on peut sortir du placard trans à 50 ans sans jamais avoir été obsédé par le genre au point de se dire qu’on est trans auparavant.

Tolérance à la dysphorie qui devient l’état normal, comme quand on consomme une drogue  !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Femme à bite ?

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Je voudrais parler d’un sujet qui semble obséder les trans et les non trans quand ils parlent du sujet trans : LA BITE !

Il est souvent attendu d’une personne trans qu’elle déclare détester sa bite et qu’elle soit prête à tout pour se la couper.

Faut il haïr sa bite pour être trans ?

Je suis sceptique.

J’ai parlé avec 2 personnes trans dont la chirurgie à mal tournée (qui se sont retrouvé avec  un trou entre la parois du vagin et de l’anus qui provoquait que la merde entre dans la vagin et provoque des infections et nécessite comme unique solution de dévier la merde vers un sac relié à l’abdomen).

Bref ils sont gravement handicapés dans la vie quotidienne, voient leur estime ruinée et la vie sexuelle est probablement impossible.

En plus elles ont payé 20 ke pour avoir ce problème.

Donc en toute logique elles devraient regretter amèrement la chirurgie et dire que si elle avaient su elles auraient gardé leur bite.

Mais non, elle disent ne pas regretter et que c’est moins pénible que d’avoir une BITE (qui fonctionne !).

Comment peut on préférer à une bite qui marche et un anus qui marche à un trou insensible que personne ne veut pénétrer du fait d’un sac à merde qui pendouille sachant qu’en plus on ne peut plus manger normalement et qu’on se balade partout avec ce sac avec la peur qu’il provoque des odeurs en public ?!

Pour moi c’est clairement soit un signe de dissonance cognitive (on se ment en disant qu’on ne regrette pas car comme on ne peut rien changer on préfère se mentir car c’est moins couter psychiquement) soit un signe de MALADIE MENTALE qu’on pourrait nommer DYSMORPHOPHOBIE.

Du coup je me demande si ces personnes sont vraiment trans ou simplement malades ?!

Et je me demande si la haine de sa propre bite ne traduit pas le fait qu’on n’est justement PAS trans.

Je m’explique : quand on déteste quelque chose c’est que cette chose compte pour nous et si elle compte c’est qu’on lui donne un importance, qu’on valide son existence psychique, un peu comme un homophobique admet en détestant les gays qu’il a peur de devenir gay et que donc il se sent concerné par la sexe gay.

Donc une personne qui déteste a bite déteste peut être le fait d’aimer inconsciemment avoir une bite, elle se dit qu’elle ne peut pas être une femme si elle aime sa bite et donc développe une phobie de sa bite pour se convaincre/rassurer qu’elle est bien une femme.

Moi je n’ai pas de phobie avec ma bite, la voir ne me provoque pas un dégout, tout comme voir mon oreille ne me provoque pas un dégout, tout comme mon caca ne me provoque pas de dégout, tout comme mon urine ne me provoque pas de dégout, tout comme rien en moi ne me provoque un dégoût.

Et rien ne me dégoute car je m’aime et ma bite en particulier ne me dégoute pas car je ne la vois pas comme une bite à savoir un truc que je vais rendre dure avec comme objectif de l’astiquer faute de pouvoir l’enfoncer dans un trou avec l’objectif de me secouer dedans pour jouir !!!

Pour moi ma bite n’est pas une bite, c’est un robinet SUPER PRATIQUE pour pisser dans le lavabo pendant que je me lave les dents et un truc pratique pour jouir en 2 minutes en me branlant en imaginant qu’un homme me prend le vagin et éjacule en moi !

Donc ma bite n’est pas intégrée dans mon psychisme comme une bite, un psyché,alite dira qu’elle n’est pas investie, je ne la vois pas comme un truc identitaire qui me définit et qui m’est indispensable pour jouir mais comme un truc pratique pour pisser et me branler.

Elle ne me pose pas de problème au quotidien, je n’y pense pas, elle est comme inexistante et il m’arrive même de prendre un bain sans même penser la décalotter pour la laver !

Elle me pose problème dans la sexualité avec les autres car quand les autres s’excitent avec elle ça ne m’excite pas et je me sens utilisée/arnaquée car je ne fais pas un truc qui  me parle quand je l’utile comme un homme utiles sa bite.

Et elle me pose problème par sa présence car je me dis qu’elle prend la place du vagin dont je rêve. Donc c’est plus le manque de vagin qui me pèse que la présence de bite car la bite je suis libre de ne pas l’utiliser comme une bite.

 

 

 

 

 

 

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Vide borderline ou vide de femme ?

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J’ai longtemps pensé que j’étais borderline car j’avais une sensation de vide en moi, avec parfois une impression de trou, de quelque chose qui manque.

Et j’avais noté que je pouvais remplir cette sensation désagréable de 3 façons :

  • les achats de masse (10 brosses identiques d’aspirateurs pour avoir les frais de ports gratos et revendre ensuite les brosses, 1 000€ de chaussettes, 25kg de cassoulets, 1 000€ de maquillage, toujours ce qui est amusant en disant que c’est rationnel car en promo !)
  • apprendre des choses en lisant online ou en parlant avec des gens
  • me goder ou me faire prendre les trous par un homme

J’ai donc un besoin de remplir : ma chambre, mon cerveau ou mon anus !

Et bien d’après Guetta, le psychiatre qui dit que je suis une femme :

  • les hommes expulsent vers l’extérieur l’énergie
  • les femmes introduisent en elles l’énergie

Dynamique qu’on retrouve d’ailleurs dans le sexe et qui est favorisée/confirmée par l’anatomie :

  • la bite qui entre, qui possède l’espace, qui s’impose en mettant le vagin à la bonne taille, le sperme qui remplit le vide et déborde !
  • la chatte qui s’ouvre à la bite, s’adapte à la taille de la bite et garde le sperme ce qui fait que même après le sexe l’homme reste un peu dans la femme, et d’ailleurs quand il l’engrosse  la rattache à lui à vie et donc la possède à vie.

Donc le vide que je croyais être un vide borderline pathologique et peut être juste une sensation normale de féminité, et le besoin de le remplir un besoin de femme !!!

Sauf que ne pouvant le remplir librement par le sexe car j’ai un corps mâle qui me bloque pour me laisser aller, je l’ai rempli un peu par les achats mais budget limité, un peu par les lectures mais capacité à me concentrer et à mémoriser limitée et du coup le vide ne disparait jamais et je me sens dysphorique.

Et peut être que le seul moyen de remplir comme il faut ce trou que je sens parfois de façon très nette est d’être femme au grand jour pour pouvoir le remplir via la relation aux autres, avec des émotions, des échanges, dans une position féminine et non masculine.

Ca me semble très intelligent cette analyse !!!

Du coup la seule solution pour en finir avec ce vide : me changer en femme et vivre en femme !?

Le premier psychiatre, celui qui disait que je n’étais pas trans et qui maintenant doute, parlait lui d’un trou chez tous les trans, un genre qui ne se met jamais en place et laisse un vide, vide qui sera rempli par la sensation qu’on est dans l’autre genre.

Ca me parle aussi car je me sens trouée et j’en souffre !

Je me répare en me faisant agrandir un autre trou par des hommes virils en étant femme au lit !!! Ce qui est un peu paradoxal !?

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Le psychiatre dit que j’ai une genre FEMME !

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Aujourd’hui, 1er février 2016, 22h30, je demande au psychiatre si j’ai un genre femme car il dit penser qu’il n’y a que 2 genres, homme ou femme (ce que je conteste).

Il réponds : « oui, sur la base de ce que vous me dites ici ».

Je lui demande si je suis trans, il dit que non car je n’ai pas commencé ou émis l’envie de commencer une parcours de transition pour passer de homme à femme.

C’est la première fois qu’u psychiatre dit que j’ai un genre femme, c’est à dire que je suis trans !

Que vais je faire de cet avis ?!

Je luis demande si dans 2 mois je lui dis que je suis une femme et que je veux commencer une transition est ce qu’il me dira d’attendre 2 ans ou est ce qu’il m’aidera, il dit qu’im m’aidera.

D’où il pense que la transition n’est pas une idée folle dans mon cas !!!!!

ENFIN, un psychiatre qui valide que j’ai un soucis avec le genre !!!!!

Je devrais le prendre comme une mauvaise nouvelle car être trans c’est selon moi un truc qui destine à une vie sociale chaotique mais je prends ca comme une bonne nouvelle !

 

 

 

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Transition : de travesti à trans ?!

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Dans le monde trans la transition signifie passer de homme à femme (MtF) ou de femme à homme (FtM).

Mais je n’ai jamais entendu parler de transition pour une personne qui passerait de travesti à transgenre ou transsexuelle.

On pourrait appeler ca TvtTs !

La personne ne se sent pas homme mais trav (en théorie psychiatrique un travesti se sent homme mais on peut contester ce postulat) et ne veut pas être femme mais trans.

Le prochain trend chez les trans ?!

 

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EPILATION : EPILATEUR E-ONE

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Un des gros problème des gens comme moi : les poils !

Qu’on veuille être femme à temps partiel ou à temps plein, être une femme poilue n’est pas bien vu en société.

Sur une femme trans c’est la garantie de passer pour un DINGUE en robe et donc d’être encore plus discriminée !

J’ai donc réfléchi aux solution pour me débarrasser des poils.

Je suis tombée sur une solution qui semble idéale si on n’a pas 10 000€ à mettre dans une épilation laser de tout le corps.

https://www.e-swin.com/fr/

D’après les témoignages l’appareil est efficace et permet une épilation quasi definitive.

 

 

 

 

 

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A l’aise en femme

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Je me sens globalement aussi bien en femme qu’en homme sans le sens où je ne me sens pas déguisée en femme et où au bout d’un moment je ne me dis pas que je suis en femme mais que je suis moi.

Or en femme j’ai peur de rencontrer des gens, d’être agressée, d’être emmerdée, je rase un peu les murs car je sais que si on regarde un peu on voit que je ne suis pas une femelle mais un mâle.

Et j’anticipe qu’un mâle en femme sera perçu comme un maboule et de ce fait maltraité méprisé, ridiculisé…

Donc j’ai clairement une perte de pouvoir social puisque je n’ose même pas entrer en contact avec les autres.

Pourtant malgré cette perte, je me sens aussi bien en femme qu’en homme.

D’où je peux supposer que psychiquement je me sens mieux en femme et que ce mieux être contrebalance la perte de pouvoir social pour au final donner une experience globale où je suis aussi bien qu’en homme.

Donc c’est peut être signe que je suis trans et que j’ai juste peur ?!

 

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Sodomie

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Pendant 25 ans j’ai été très orientée sodomie, je me suis enfoncé des tas de trucs pour en arriver à des bites.

Toujours en portant au moins des bas quand seule ou habillée en femme quand avec un homme.

Et toujours en m’imaginant,  me sentent, me soyant à la place d’une femme.

Donc jamais je ne me suis vue ça comme du sexe gay alors que j’avais selon la société des relations sexuelles une hommes.

Depuis peut être 1 an, je suis bien moins orientée sodomie.

Je ne suis pas passée d’une sexualité passive anale à une sexualité active génitale pour autant.

J’aime toujours le sexe anal mais je commence à comprendre que c’est pas le sexe anal en soi qui m’attire mais le fait de recevoir des bites dans mon corps, comme une femme.

D’ailleurs le sexe anal ne m’a jamais spécialement intéressé dans les trucs porno, je préfère de loin voir du sexe vaginal.

Et quand je baisais en homme des femmes ça m’intéressait encore moins que dans le porno puisque j’ai du essayé 2 ou 3 fois maxi.

Donc je ne suis pas fétichiste du sexe anal.

Et dans mes fantasmes je ne me vois pas sodominée mais pénétrée sans me dire que c’est anal.

Je crois que j’aime le sexe anal car je n’ai pas de vagin.

Et je ressens souvent comme une sorte de réparation intérieure durant la sodomie, comme si ça remettait les choses en places !

 

 

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DSM 5 : dysphorie de genre

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http://crossdreamers.blogspot.no/2014/05/the-dsm-5-on-gender-dysphoria.html

Notez que cette version apporte les améliorations suivantes :

  • vouloir « changer de sexe ou de genre » donc pour simplifier être « trans » n’est plus perçu comme un trouble en lui même, seul est perçu comme une trouble le fait de ressentir la dysphorie qui peut (ce qui n’est PAS le cas de tous les trans) accompagner cette envie de changer,
  • les gens ayant un genre autre que homme ou femme sont maintenant inclus, il y a donc une reconnaissance des identités sortant de la binarité homme/femme, d’où on peut être « trans » sans vouloir passer de homme à femme mais de homme à autre chose ou de autre chose à femme, voire de autre chose à autre chose mais avec un corps différent,
  • une personne peut à la fois être TRAVESTI (c’est à dire avoir un excitation sexuel à l’idée d’être en femme sans questionnement identitaire selon le D.S.M.) ET ressentir de la dysphorie de genre (notons que le TRAVESTI est listé comme malade  qu’il connaisse ou non la dysphorie de genre !)
  • reconnait qu’il est possible de passer de travesti à « trans » en disant que le travestissement à caractère sexuel est souvent précurseur de dysphorie de genre chez les mâles attirés par les femmes.

 

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