Le psychiatre dit que j’ai une genre FEMME !

Travesti, transgenre, transsexuelle

Aujourd’hui, 1er février 2016, 22h30, je demande au psychiatre si j’ai un genre femme car il dit penser qu’il n’y a que 2 genres, homme ou femme (ce que je conteste).

Il réponds : « oui, sur la base de ce que vous me dites ici ».

Je lui demande si je suis trans, il dit que non car je n’ai pas commencé ou émis l’envie de commencer une parcours de transition pour passer de homme à femme.

C’est la première fois qu’u psychiatre dit que j’ai un genre femme, c’est à dire que je suis trans !

Que vais je faire de cet avis ?!

Je luis demande si dans 2 mois je lui dis que je suis une femme et que je veux commencer une transition est ce qu’il me dira d’attendre 2 ans ou est ce qu’il m’aidera, il dit qu’im m’aidera.

D’où il pense que la transition n’est pas une idée folle dans mon cas !!!!!

ENFIN, un psychiatre qui valide que j’ai un soucis avec le genre !!!!!

Je devrais le prendre comme une mauvaise nouvelle car être trans c’est selon moi un truc qui destine à une vie sociale chaotique mais je prends ca comme une bonne nouvelle !

 

 

 

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Qui je suis ?

Physiquement je suis un mâle de 42 ans, je fais 174 cm et je pèse dans les 80kg.

Mentalement je rêve d’avoir un corps femelle et dans une moindre mesure la vie de femme qui va avec.

Sexuellement je me considère femme et j’aime le sexe avec les hommes VIRILS.

Socialement je (sur)vis en homme par peur, par facilité et par doute sur ma capacité à vivre en femme trans.

Je n’ai pas modifié mon corps à ce jour mais je pense sérieusement à féminiser mon corps et entamer une transition ne me semble plus de la science fiction comme c’était le cas il y a x années.

Je suis donc probablement quelque part dans le spectre transgenre, entre homme et femme, entre travesti et transsexuelle.

Je me cherche encore mais je suspecte que je suis dans une dynamique de « transsexualisation » (un passage progressif d’une identité homme à une identité trans, voire femme) car j’ai cessé de me voir comme un homme et j’ai très envie de féminiser mon corps.

Cette situation n’est pas facile  car elle provoque une dysphorie de genre.

De  plus, je me dis qu’il n’y a aucune solution, que la société déteste les gens comme moi, que je suis ridicule en femme ou que je suis juste un pervers/un malade mental  qui fantasme.

D’où sensation de désespoir et pensées suicidaires assez fréquentes.

Mais j’essaye quand même de garder espoir et je me fais aider par 2 psychiatres (donc 2 séances par semaine !).

Je ne me déteste pas en homme mais je pense que je devrais être une femme.

Je ne cherche pas à m’avilir, à me punir, à me rabaisser en devenant femme, au contraire je cherche à m’améliorer.

Je suis une personne très intelligente, assez cultivée et j’ai un bac+5 en économie (le même D.E.A. que D.S.K.)  mais je ne fais rien de tout ça niveau professionnel puisque je ne travaille pas depuis 13 ans et que je n’ai aucune envie de travailler.

Je suis au R.S.A. et comme je vis avec mes parents (enfin avec mon père car ma mère est morte d’un cancer du sein il y a 6 mois), j’arrive à me débrouiller pour vivre normalement sans travailler.

Je ne suis donc pas aigrie par la pseudo réussite sociale des autres, pas vénale, pas envieuse.

Enfin, si je suis TRES envieuse des femmes que je vois dehors : je voudrais être elles !

Aussi, malgré cette situation socio-économique indigne de mes capacités et bancale à terme, je ne pense pas du tout à trouver un emploi, la seule chose qui occupe mes pensées : la pulsion/envie d’être femme.

J’emploie beaucoup d’énergie à lutte contre cette pulsion/envie de modifier mon corps et de venir femme trans, du coup j’ai très peu d’énergie pour faire autre chose que lutter ou fantasmer, selon un cycle que je décris  ici :

https://dragmi.wordpress.com/2015/12/28/eureka-jai-pige-la-dynamique-pulsionnelle-qui-me-pousse-a-lhabiller-en-femme/

Je ne lutte pas car j’ai honte.

Je n’ai pas de honte en général et aucune honte ni culpabilité de vouloir être une femme ni d’aimer le sexe avec les hommes.

Etre femme passive avec un homme actif me parait couler de source, c’est ma sexualité et je ne veux pas en changer.

Je lutte simplement car j’ai PEUR.

Peur de la vie de femme trans  et peur de trouver ça pire que ma vie actuelle.

Niveau personnalité je suis une personne très franche, sincère, ouverte, et je ne mens jamais car mentir signifie qu’on  pense ne pas être légitime, qu’on a commis une faute, qu’on a honte…

Je suis plutôt solitaire mais extravertie, je ne fuis pas les autres car ils me font peur  mais j’aime  être seule car je trouve les gens ennuyeux.

Je suis très bavarde, j’ai un bon sens de l’humour, je sais me moquer de moi même  mais je suis une personne sérieuse, je ne cherche pas à me détruire  mais à me préserver car je m’aime.

En toute logique, je ne consomme ni tabac, ni alcool, ni stupéfiants, ni médicaments psychotrope, je n’ai pas besoin de ça pour me supporter.

Je suis assez sensible mais je ne me laisse pas faire et je sais me défendre quand on me fait chier, je dirais que j’ai une personnalité affirmée et que je suis même un peu chiante.

J’ai des tas de défauts dont celui d’être bordélique (à cause du manque d’énergie en partie) et de tout remettre au lendemain (à cause du manque d’énergie).

Mais je ne vais pas lister les défauts car je ne veux pas finir veille fille !

Je n’aime pas les enfants et je n’ai ancien envie d’en avoir ni d’en supporter autour de moi.

Je ne suis pas du tout soumise mais j’aime l’idée d’être avec un homme qui me domine physiquement et mentalement (ça il va avoir plus de mal le pauvre…), probablement pour me sentir plus fragile et donc plus femme et aussi pour être protégée par la virilité que je n’ai pas.

Je suis internet addict et je vis un peu hors du temps car je n’ai pas d’horaires.

Je ne suis pas sex addict mais j’aime le sexe et je me débrouille plutôt bien au lit d’après mes amants !

Je suis 100% passive au lit et je ne compte pas changer ma sexualité.

Je n’ai pas de tabou mais j’ai une sexualité banale en femme : j’aime embrasser, me faire caresser les tétons, me faire lécher la chatte, sucer le sexe de mon homme, sentir son sexe dur bouger en moi, le faire éjaculer en moi ou sur mon visage  !

En ce moment, je cherche un homme pour une relation de couple et je suis prête à m’investir dans un lien homme/transgenre sans honte ni masque.

Voilà en gros une idée de qui je suis !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Malade mental ou transsexuelle ou les 2 ?

TRAVESTI, TRANSGENRE, TRANSSEXUELLE

Je pense que le fait de vouloir changer son corps, changer de genre, changer de sexe n’est as en soi une maladie mentale car certaines personne gens qui font ces changements ne sont visiblement pas malades mentaux car ils ont des vies stables et non erratiques après avoir changé et  certains également avant d’avoir changé.

Néanmoins certains troubles mentaux peuvent donner l’envie de changer de sexe.

La schizophrénie par exemple. Le trouble bipolaire en phase UP aussi. Le trouble borderline aussi.

Donc comment être sure que cette envie de changer mon corps n’est pas la conséquence d’une maladie mentale ?

Telle est une de mes problématiques.

Je sais que je ne suis pas schizophrène car je n’ai jamais eu de délire ou d’hallucination et que j’ai une pensée assez claire.

Reste bipolaire et borderline.

Je sais que je ne suis pas bipolaire de type 1 car je n’ai jamais de perte de contact avec le réalité, encore moins pendant x mois.

Un bipolaire de type 2 ne voudra pas changer de sexe dans une phase UP car elle ne provoque pas de perte de contact avec la réalité lui faisant faire des trucs aussi extrêmes.

Bipolaire de type mixte ou a cycle rapide ? J’ai peut être ce trouble mais je doute qu’il entraine une envie de changer de sexe qui dure et il ne serait pas limité à la seule idée farfelue de changer sexe.

Donc je dote être bipolaire. Au pire cyclothymique.

Reste le meilleur pour la fin : BORDERLINE.

Je pense que je suis borderline, même si ce n’est pas un borderline flagrant.

Mais là encore, rien n’est sur car je n’ai jamais eu de diagnostic et que je n’ai pas le symptômes principal borderline : l’impulsivité.

Je suis plutôt une personne réfléchie, rationnelle, qui analyse avant d’agir, la preuve :

  • je n’ai jamais sucé un mec sans préservatif donc je me contrôle bien, même pendant le sexe en femme
  • je n’ai jamais fumé, jamais bu, consommé de psychotrope, ni même de café !
  • je n’ai jamais pris de crédit et jamais eu de découvert et j’achète toujours en solde quitte à parfois attendre x mois avant d’acheter (certes souvent des trucs dont je n’ai pas vraiment besoin…)

De plus je ne fais jamais de truc dingue, de truc dangereux, je n’ai jamais « pété un cable », jamais été hospitalisée en psychiatrie suite à une effondrement psychique, jamais fait de T.S. (même si j’y pense souvent depuis 6 ans).

Enfin, le trouble borderline  en théorie s’atténue  à partir de 40 ans, un borderline aura donc moins de symptômes à 42 ans qu’à 22 ans ou 32 ans.

Or non seulement je n’ai pas eu de symptômes borderline évidents quand j’étais jeune mais vouloir être une femme, qui pourrait être un symptômes borderline, est une envie qui augmente avec l’âge puisque je n’ai même jamais eu autant envie d’avoir un corps femelle qu’aujourd’hui à 42 ans.

Idem pour l’envie de suicide : à 22 ans je n’avais aucune idée suicidaire, à 42 ans j’en ai souvent, quasiment toujours en lien avec le sexe/genre.

D’où mon évolution symptomatique ne colle pas avec une évolution borderline.

Donc pourquoi ai je cette idée plus ou moins obsédante qui consiste à me dire que j’aimerais être une femme, que je suis dans une vie qui n’est pas la mienne car je devrais avoir un corps femelle ?!

Fantasme sexuel obsessionnel ?

Je n’en sais rien.

Cette incertitude est difficile à vivre car elle provoque une anxiété diffuse et empêche de faire le moindre projet de vie.

Je suis perdue et j’en souffre !

Souffrance qui laisse penser que je ne suis pas dans une logique de pervers car le pervers ne souffre pas, il fait souffrir les autres en théorie !

De plus, le pervers ne consulte pas, moi je consulte depuis 6 ans et je ne me vois pas m’en sortir sans jamais voir de psychiatre.

Donc qui suis je ?

Une personne transsexuelle plus complexe que le cas typique transsexuel, une personne trans quelque chose, un maboule, un pervers ?

Enfin,  transsexuelle ET malade mental ?

Je n’en sais rien.

Peut être que je ne suis qu’une réincarnation alien de civilisation plus avancée comme me l’a dit un ami…psychotique !

En tout cas, je n’ai pas envie de mourir sans avoir essayé de prendre des hormones pour voir l’effet sur esprit et le corps !

Peut être que c’est un début de réponse que de voir la prise d’hormones comme quelque chose d’important avant de mourir ?!

Car quelle personne non transsexuelle voit la prise d’hormones comme un objectif dans la vie ?

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Travestis, transgenres, transsexuelles, même combat ?

Travestis, transgenres, transsexuelles ?

La plupart des gens qui ne sont pas directement concernés ne comprennent pas les différences entre travesti, transgenre, transsexuelle et souvent mettent tout de beau monde dans le même sac =  travelo GAY.

D’ailleurs ceux qui  se classent dans une des ces boites eux même souvent ne savent pas vraiment les différences théorique ou à l’inverse ont une idée très rigides, souvent simpliste, sur ce qu’est un VRAI travesti, une VRAIE trans et ils s’y accrochent comme des morts de faim entrainant souvent des disputes avec d’autres gens plus ou moins comme eux.

Ils s’y accrochent peut être justement car les différences ne sont pas si claires et avoir une étiquette permet de fixer quelque chose dans quelque chose de mouvant qui fait peur.

La psychiatrie aussi a longtemps voulu faire des boites bien distinctes et traitent les gens de façon différente selon l’étiquette.

Je pense pour ma part qu’il n’y a pas forcement des différences très marquées entre travestis, transgenres, transsexuelles.

Je crois que les cases ne sont PAS hermétiques et qu’on peut passer d’une case à l’autre, à des moments différents de la vie, selon les rencontres et les parcours de vie.

Je considère que chaque cas est unique et qu’il faut essayer de se désintoxiquer des modèles dominants explicatif et ne pas chercher des preuves comme un flic pour dire « ah, tu fais ça, comme tu es ci ».

Pourtant moi même, je ne peux pas m’empêcher de faire ça, pour moi et pour les autres.

Donc pas facile de sortir des théories explicatives dominantes, théories souvent perçues comme parole divine jusqu’à ce qu’on découvre qu’elles sont fausses et qu’il existe une autre théorie plus proche de la réalité !

Voyons plutôt ce qui uni les travestis, les transgenres, les transsexuelles.

Tous veulent être autre chose que ce que la société pense qu’ils sont à savoir des hommes.

Pourquoi refuser d’être un homme ?

C’est peut être la ce qui les différencie, le sens donné au refus.

 

 

 

 

 

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