J’ai parlé devant x personnes de mes fantasmes !

Mercredi, j’ai parlé à mon psychiatre n°1, qui est aussi psychanalyste, allongé pendant 2h, devant x personnes, en partie étudiants.

Le psychiatre me dit que j’ai été superbe et que tout le monde a aimé mon intervention.

Je lui demande 5 jours après en quoi j’ai été superbe.

Réponse : j’ai exposé de façon très claire la problématique trans-identitaire (j’ai parlé de fantasmes sexuels où je suis femme et non d’identité profonde et éternelle !) avec le problème du rejet social qui empêche d’agir et bloque la personne, et la libido en mode femme bloquée ce qui empêche de vivre une vie normale en homme.

Et ça c’est quelque chose qui plait beaucoup à mes 2 psychiatres  = le fait que très clairement je me dise trans par rapport à des fantasmes sexuels et non une identité que j’aurais à 5 ans (les pseudos souvenirs de genre, qu’on imagine réel car ça nous arrange, c’est pas rare !) ou à des gouts (j’aime le rose donc je suis femme, j’ai la compagne des filles donc je suis fille…).

Eux, place comme moi la pulsion et la libido au centre de toute forme d’identité déclarée et d’action sociale genrée.

Les trans qui répondent : je ne suis pas femme en fantasme mais en vrai ne pigent rien à ce que je dis. Idem pour ceux qui disent que ça n’a rien à voir avec l’orientant sexuelle.

Je ne dis pas que je veux être femme seulement en fantasme et pas en vrai ou que je veux être en femme pour baiser avec des mecs (je peux baiser en mec avec des mecs si le but est de baiser avec des mecs !)

Je dis que je veux être femme en vrai car je le suis déjà en fantasme et que j’ai envie de vivre mes fantasmes, comme tout humain qui baise dans le réel baise conformément à QUI il est en fantasme !

Si on est femme en fantasme, on ne baise pas en faisant l’homme en vrai car cette forme de baise n’apporte aucun plaisir !

Or qui est femme en fantasme ? Bah les femmes et les trans. Pas les mecs. Donc une personne trans est forcement femme en fantasme.

Problème : très peu de trans parlent de fantasmes, ils parlent d’identité (profonde), de féminité et finalement d’un truc, assez hermétique pour les autres, qui serait en eux depuis toujours. Bref, ça fait assez psychotique de dire qu’on est femme dedans alors que le dedans est impossible à voir !

Selon mes 2 psychiatres les trans refusent de voir le coté sexuel de la chose et disent que c’est uniquement une identité car ils passent à coté de ce que moi je raconte = le fantasme qui pousse, qui oblige à se changer en femme pour évacuer les pulsions en mode femme (que ce soit dans la vie sociale OU dans le sexe, on évacue de façon genrée)

Les femmes ont des fantasmes et dedans elles sont comme moi = FEMME !

Et les trans qui occultent ça ont un problème avec leur propre libido. Ils se mentent.